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Soutenance de Thèse Marie JEGU Lundi 23 sept 13h00 UFR STAPS R16

Soutenance le lundi 23 septembre 2019, à 13h00, en salle de visioconférence R16 UFR STAPS.
Sous la direction de Marie-Françoise LACASSAGNE
La soutenance sera suivie d’un pot de thèse en salle 129 (STAPS). Pour des raisons d’organisation, merci de bien vouloir me confirmer votre présence.

Membres du Jury:
NDOBO André, Professeur des Universités, Université de Nantes (Rapporteur)
LECOCQ Gilles, Professeur de Psychologie, ILEPS – Institut Catholique de Paris (Rapporteur)
KLATT Rüdiger, Docteur, Directeur de l’Institut FIAP e.V., Université Technique de Dortmund
MEKAOUI EL IDRISSI Narjiss, Docteure, Enseignante-Chercheuse, ILEPS – Institut Catholique de Paris
LACASSAGNE Marie-Françoise, Professeure des Universités, Université Bourgogne Franche-Comté

Titre de la thèse:
Capacité d’innovation en entreprise, positionnements identitaires des travailleurs jeunes et plus âgés en Allemagne et en France

Résumé:
Ce travail doctoral a pour but d’approfondir et de comprendre la notion d’innovation et les processus qui la sous-tendent en entreprise, en Allemagne et en France, et avec un regard intergroupe « jeunes » / « plus âgés ». Plus particulièrement, il s’agit de a) montrer que travailleurs jeunes comme travailleurs plus âgés peuvent être capables d’endosser toutes les caractéristiques de l’innovation, b) montrer qu’il existe des phénomènes de catégorisation dans la relation à l’innovation, c) questionner les représentations des relations entre les travailleurs, en Allemagne et en France. Nous avons mobilisé deux cadres théoriques : celui de l’innovation et celui de la catégorisation sociale dans la lecture des phénomènes générationnels. Quatre études mêlant analyses quantitatives et qualitatives ont permis de questionner plus de mille travailleurs dans les deux pays. Les résultats montrent a) l’appréhension de la capacité d’innovation et de ses caractéristiques par les travailleurs allemands (étude 1), nous amenant à conclure que l’innovation n’est pas l’apanage des jeunes ; b) l’influence des relations intergroupes sur l’attribution des caractéristiques d’innovation aux catégories « jeunes » et « plus âgés » et les mécanismes d’appropriation de ces caractéristiques, soit par consensus en fonction du stéréotype, soit par négociations (étude 2) ; c) les positionnements identitaires des travailleurs en Allemagne (étude 3) et en France (étude 4) : si l’ensemble des travailleurs allemands et français semblent se situer dans un rapport au monde relativement semblable, en s’identifiant à leur catégorie d’âge, les jeunes en revanche selon leur nationalité se positionnent de façon inversée dans les rôles qu’ils s’attribuent au sein de l’entreprise. Alors que les jeunes allemands se donnent un fort statut, les jeunes français, bien que non discriminés par les plus âgés, minorent fortement leur possibilité d’influence en entreprise. Enfin, à partir de nos diagnostics et des cadres théoriques qui les sous-tendent, nous avons développé et testé des outils d’intervention « sur-mesure » offrant des possibilités d’actions aux entreprises. Ces outils, regroupés au sein de l’« InnoBox », visent à mettre en question les stéréotypes et les préjugés, à promouvoir l’intégration des membres de chaque groupe d’âge au processus d’innovation et à développer des compétences et des caractéristiques d’innovation.

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Soutenance le lundi 23 septembre 2019, à 13h00, en salle de visioconférence R16 UFR STAPS.
Sous la direction de Marie-Françoise LACASSAGNE
La soutenance sera suivie d'un pot de thèse en salle 129 (STAPS). Pour des raisons d'organisation, merci de bien vouloir me confirmer votre présence.

Membres du Jury:
NDOBO André, Professeur des Universités, Université de Nantes (Rapporteur)
LECOCQ Gilles, Professeur de Psychologie, ILEPS - Institut Catholique de Paris (Rapporteur)
KLATT Rüdiger, Docteur, Directeur de l’Institut FIAP e.V., Université Technique de Dortmund
MEKAOUI EL IDRISSI Narjiss, Docteure, Enseignante-Chercheuse, ILEPS - Institut Catholique de Paris
LACASSAGNE Marie-Françoise, Professeure des Universités, Université Bourgogne Franche-Comté

Titre de la thèse:
Capacité d'innovation en entreprise, positionnements identitaires des travailleurs jeunes et plus âgés en Allemagne et en France

Résumé:
Ce travail doctoral a pour but d’approfondir et de comprendre la notion d’innovation et les processus qui la sous-tendent en entreprise, en Allemagne et en France, et avec un regard intergroupe « jeunes » / « plus âgés ». Plus particulièrement, il s’agit de a) montrer que travailleurs jeunes comme travailleurs plus âgés peuvent être capables d’endosser toutes les caractéristiques de l’innovation, b) montrer qu’il existe des phénomènes de catégorisation dans la relation à l’innovation, c) questionner les représentations des relations entre les travailleurs, en Allemagne et en France. Nous avons mobilisé deux cadres théoriques : celui de l’innovation et celui de la catégorisation sociale dans la lecture des phénomènes générationnels. Quatre études mêlant analyses quantitatives et qualitatives ont permis de questionner plus de mille travailleurs dans les deux pays. Les résultats montrent a) l’appréhension de la capacité d’innovation et de ses caractéristiques par les travailleurs allemands (étude 1), nous amenant à conclure que l’innovation n’est pas l’apanage des jeunes ; b) l’influence des relations intergroupes sur l’attribution des caractéristiques d’innovation aux catégories « jeunes » et « plus âgés » et les mécanismes d’appropriation de ces caractéristiques, soit par consensus en fonction du stéréotype, soit par négociations (étude 2) ; c) les positionnements identitaires des travailleurs en Allemagne (étude 3) et en France (étude 4) : si l’ensemble des travailleurs allemands et français semblent se situer dans un rapport au monde relativement semblable, en s’identifiant à leur catégorie d’âge, les jeunes en revanche selon leur nationalité se positionnent de façon inversée dans les rôles qu’ils s’attribuent au sein de l’entreprise. Alors que les jeunes allemands se donnent un fort statut, les jeunes français, bien que non discriminés par les plus âgés, minorent fortement leur possibilité d’influence en entreprise. Enfin, à partir de nos diagnostics et des cadres théoriques qui les sous-tendent, nous avons développé et testé des outils d’intervention « sur-mesure » offrant des possibilités d’actions aux entreprises. Ces outils, regroupés au sein de l’« InnoBox », visent à mettre en question les stéréotypes et les préjugés, à promouvoir l’intégration des membres de chaque groupe d’âge au processus d’innovation et à développer des compétences et des caractéristiques d’innovation.

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